Une brillante carrière sans plan de carrière ou l’antithèse du “où vous voyez-vous dans cinq ans?”

« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible » Saint-Exupéry. Ce dicton résume parfaitement le parcours brillant et insolite de Barbara Broers.

Participez à cette conférence déjeuner avec Barbara Broers, laissez-vous inspirer par une carrière EXTRAordinaire – au sens propre et figuré – et découvrez comment elle est devenue Professeure en Médecine en passant par des chemins de traverse. Pour cette sportive passionnée, il n’y avait pas de parcours parfait, mais son libre choix qu’elle a laissé à ses envies et opportunités sans se préoccuper d’un plan de carrière linéaire.

Barbara Broers est la preuve qu’on peut réussir une brillante carrière sans avoir tout planifié de A à Z. Outre son parcours inspirant et ingénieux, elle parlera des différences de genre dans le monde de la santé et des addictions. Hommes et femmes sont-ils égaux face aux traitements, à la prise en charge lors des urgences, dans les études épidémiologiques, etc. ? Elle nous démontrera que cela n’est clairement pas le cas. Elle nous donnera aussi des conseils sur la manière de nous adresser à notre médecin pour obtenir les traitements adéquats.

Qui est Barabara Broers

Enfant, elle se rêvait professeure de gym, mais, dans le doute sur ce choix, elle a commencé ses études de médecine aux Pays-Bas car selon elle, cette formation pouvait mener à tout. N’étant pas réellement convainque de son choix, elle a pris une pause sabbatique pour s’inspirer d’autres mondes et travailler (Inde, Ecosse). Après avoir obtenu son doctorat de médecine à l’Université d’Amsterdam, elle travaille une année au Népal pour former des sages-femmes traditionnelles et des médecins pied-nu.  Après avoir travaillé ensuite comme interne aux Pays-Bas et en France, elle est nommée en 1990 aux HUG pour travailler dans le domaine du VIH/SIDA et des addictions. Entre 1994 et 1996, elle complète sa formation par un master en épidémiologie et biostatistiques à l’Université McGill (Canada). De retour aux HUG, elle retourne au Service de médecine de premier recours et y prend en 2010 la responsabilité de l’Unité dépendances. Après avoir été enseignante « genre et santé » au diplôme Genre de l’Université de Genève, elle est devenue également conseillère aux études pour les étudiants master à la faculté de Médecine en 2013. Elle enseigne la médecine de l’addiction en formation pré- et postgrade, ses recherches portent sur les aspects cliniques et de santé publique des addictions. Elle est vice-présidente de la Commission fédérale pour des questions liées aux drogues, et de la Société Suisse de Médecine de l’Addiction.